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L'AUTEUR

De la vie d’Isidore Ducasse, on ne connaît que quelques faits bruts, difficiles à rassembler en une biographie ordonnée.
Il naît à Montevideo en 1846, d’un père employé au consulat de France, et d’une mère décédée un an plus tard (suicidée ?).

En 1859, il part pour l’hexagone et entre à l’internat du lycée impérial de Tarbes, en classe de sixième.
Les années qui suivent sont marquées, sans doute, par un certain retard scolaire, mais également par des rencontres déterminantes avec quelques unes des figures clés qui peupleront Les Chants de Maldoror.
Par la suite, Ducasse obtient plusieurs prix d’excellence, même si ses résultats demeurent généralement plus modestes.
Il sort du lycée de Pau en 1866 avec un baccalauréat es sciences.

Entre 1868 et 1869, il publie l’intégralité des Chants de Maldoror sous le pseudonyme du Comte de Lautréamont, avant de s’atteler à ses Poésies.

Ducasse meurt misérablement en 1870, à l’age de 24 ans, en pleine Commune de Paris. Dès lors, son œuvre semble appelée à disparaître dans l’anonymat des publications éphémères... A ceci près que sa langue, sans doute trop avant-gardiste, trop sauvage, trop audacieuse, trop dangereuse pour son époque interpellera par la suite quelques noms illustres.
Parmi eux, André Breton, qui va créer le mouvement surréaliste, et qui saura extirper les textes de Ducasse de l’oubli.
Ouvrage de référence de plusieurs générations d’écrivains, Les Chants de Maldoror rencontrent alors un succès international. Jamais la poésie n’aura connu un tel esprit de liberté, de révolte, de véhémence, jusqu’à flirter avec les zones les plus marécageuses de l’âme humaine...

Compagnie L'Héautontimorouménos